Restauration et plantation de la ripisylve
La ripisylve correspond à l’ensemble des végétaux poussant sur les berges d’un cours d’eau. Lorsqu’elle est à l’équilibre, elle se compose d’une végétation hétérogène, où l’on retrouve arbres, arbustes, buissons et herbacées de différentes familles et de différents âges. Cette diversité permet à l’habitat de disposer à la fois de zones de lumière et de zones d’ombre, favorables au plus large éventail d’espèces inféodées à ce milieu.
Ce milieu joue de nombreux rôles écologiques pour les cours d’eau :
L’épuration des eaux est assurée par le système racinaire de la végétation rivulaire et par la fonge et bactéries associées. Elle contribue ainsi à une meilleure qualité de l’eau et à la fixation des polluants.
Le maintien des berges est assuré par le réseau racinaire de la ripisylve. Plus les essences sont diversifiées et plus les entrelacs racinaires seront efficaces pour réduire le phénomène d’érosion.
Le maintien de la biodiversité en créant un corridor biologique qui offre abri et source de nourriture pour de nombreuses espèces, et un habitat
Le ralentissement des ondes de crues et le piégeage des débris flottants.
La régulation de la température, notamment en été où les zones d’ombre limitent l’augmentation de température de l’eau.
Ainsi, entre 2007 et 2023 …
- Le syndicat mixte du Dropt Amont a planté 29 km de berge dont 12 km de haie,
- Le syndicat mixte du Dropt Aval a planté 213 km de berge dont 10 km de haie,
Enfin, la ripisylve jour un rôle paysager, en dessinant nos fonds de vallée et notre territoire.
Pour profiter au mieux de ses services, il est important de préserver ce milieu et parfois même de le recréer, dans les zones où la ripisylve fut supprimée. C’est pourquoi, les syndicats mixtes du Dropt Amont et du Dropt Aval mettent en place diverses actions sur la ripisylve :
La plantation des boutures de saules (de différentes variétés) sur les zones dénudées des berges du cours d’eau permet d’améliorer la stabilité des berges.
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La restauration de la ripisylve consiste à retirer les arbres dépérissant. Cette action permet d’éclaircir le milieu pour favoriser la pousse des individus plus jeunes et ainsi, d’assurer la pérennité de la végétation arborée. Cette action limite également le risque de chutes d’arbres ou de branches et la création d’embâcles.
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La plantation de ripisylve est mise en place sur les portions dénudées de végétation arbustive. Le syndicat plante des espèces indigènes sur les berges du cours d’eau : chêne, érable, noisetier, prunellier, fusain, frêne, aubépine, charme, … Le taux de reprise pour l’ensemble de ces plantations avoisine les 80%.