Les zones humides
Nombreuses en bordure de cours d’eau, elles jouent un rôle écologique majeur en maintenant une richesse floristique et faunistique élevée. Il en existe une multitude : marais, tourbières, forêts alluviales, mégaphorbiaies, prairies humides, mares … ces milieux ne sont pas tous renouvelables à l’échelle d’une vie humaine, et pourtant, ils jouent un rôle fondamental dans le cycle de l’eau et du carbone. En effet, ils assurent un rôle de régulation de l’écoulement (zones d’expansion de crues, régulation des débits, zones d’échange avec les nappes phréatiques, alimentation naturelle des cours d’eau en période estivale) et améliorent la qualité des eaux (zone de rétention des matières en suspension, zones naturelles de dénitrification).
- Certains milieux humides présents sur le territoire :
- Quelques espèces protégées et caractéristiques des zones humides présentes sur le territoire :
Les inventaires zones humides
Sur le bassin versant du Dropt, plusieurs inventaires zones humides ont été réalisés notamment par le CEN Nouvelle-Aquitaine sur les départements de la Dordogne et du Lot-et-Garonne et dans le département de la Gironde dans le cadre des inventaires Natura 2000, il y a plus d’une dizaine d’années. Pour améliorer la connaissance sur les zones humides du territoire, Epidropt inventorie les zones humides du lit majeur des cours d’eau du bassin versant. Ces inventaires sont réalisés selon un protocole normé, répondant au cahier des charges du FMA, le Forum des Marais Atlantiques.
Sur le territoire des affluents de Garonne, un inventaire a été réalisé en 2020 par le bureau d’étude en charge de l’élaboration du PPGCE.
Ces connaissances permettront à terme, d’engager des actions de protection et de restauration.
Méthodes de détermination
Pour déterminer une zone humide, la flore ou la pédologie peuvent être étudiées :
- Pour déterminer le caractère humide d’une zone grâce à la flore, la détermination des espèces inféodées aux milieux humides est nécessaire.
- La méthode du carottage, principalement utilisée sur le bassin versant, consiste à observer la présence de traces d’oxydation dans les carottes de terre.
Les résultats
Depuis le début de l’étude, près de 2 241 hectares de zones humides ont été recensés, soit 1,6% de la surface du bassin versant du Dropt. Pour le moment, la moitié des inventaires ont été réalisés soit 68% des affluents du Dropt et 20% du Dropt.
Les données recueillies sont ensuite transmises au FMA, le Forum des Marais Atlantiques, qui anime et administre le Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides – le RPDZH, en lien avec ses partenaires financiers.
La cartographie des zones humides est consultable en ligne sur la carte interactive du RPDZH.